Selon le Conseil œcuménique des Eglises, les chrétiens et les Eglises doivent poursuivre leurs efforts en vue d’une date commune pour Pâques. Un dossier de la newsletter 13 de cherchonslapaix.fr.
Le pasteur Olav Fykse Tveit, secrétaire général du Conseil œcuménique des Eglises (COE), a appelé les chrétiens à faire en sorte que, cette année, la célébration de Pâques revête un caractère clairement œcuménique, et à travailler à la détermination d’une date commune pour Pâques à l’avenir. Cette année, Pâques tombe le 24 avril pour les Eglises d’Orient comme pour les Eglises d’Occident.
«Dans un monde divisé par la pauvreté et la violence, il est important que nous soyons un dans le témoignage que nous rendons au Christ crucifié et ressuscité, dans nos actes comme dans nos paroles», a déclaré le pasteur Tveit. «Nous nous réjouissons du fait que cette année les chrétiens des traditions orientales et occidentales célèbreront la résurrection du Seigneur à la même date.»
La date de Pâques étant calculée à l’aide soit du calendrier julien – utilisé par la plupart des Eglises orthodoxes – soit du calendrier grégorien, il est rare que les chrétiens d’Orient et d’Occident célèbrent cette fête le même dimanche. Au cours des dix dernières années, la fête de Pâques a eu lieu à la même date pour tous les chrétiens à cinq occasions. Dans les années qui viennent, ces occasions seront moins fréquentes: les prochaines dates où Pâques tombera le même jour pour les deux traditions seront 2017 et 2025.
Un important travail a été mené dans les années 1980 pour se mettre d’accord sur une date commune au niveau panorthodoxe, mais sa mise en œuvre s’était avérée difficile à l’époque, car un grand nombre d’Eglises concernées vivaient sous des régimes communistes. Ce travail a été repris lors d’un colloque en 1997 à Alep, Syrie, organisé sous l’égide du COE et du Conseil des Eglises du Moyen-Orient. On avait alors proposé une méthode de calcul de la date de Pâques qui permettrait de célébrer cette fête ensemble chaque année.
«J’espère que dans la décennie à venir, les chrétiens des différentes traditions collaboreront dans un esprit de confiance et de responsabilité mutuelle, afin de parvenir à un accord sur une date commune pour Pâques en s’inspirant des éléments exposés dans le document d’Alep», a déclaré le pasteur Tveit.
Cette semaine, le secrétaire général du COE a réitéré l’appel qu’il avait lancé en janvier à l’occasion de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, pour que les chrétiens s’invitent les uns les autres à partager de simples repas au cours des 50 jours qui suivent la célébration de la résurrection du Christ.
«Ces repas pourraient être une manière très forte de célébrer l’amour de Dieu et le fait que nous sommes ‘un’,» en s’offrant mutuellement «un avant-goût du royaume de justice et de joie que Dieu nous réserve», a déclaré le pasteur Tveit. «C’est l’une des manières par lesquelles nous pouvons conférer un caractère œcuménique à notre célébration de la résurrection du Seigneur.»
«Ces repas pourraient même peut-être s’ouvrir à l’ensemble de la communauté dans laquelle nous vivons? Autour d’une table, on voit les autres sous un autre jour, on parle, on apprend, on rit, on est en communion fraternelle … et on rompt le pain ensemble.»
Questions fréquemment posées à propos de la date de Pâques
Pourquoi la date de Pâques n’est-elle pas toujours la même, comme par exemple celle de Noël ?
Réponse :
D’abord, une réponse brève. Au 4e siècle, il fut décidé que la date de Pâques serait fixée en fonction de la première pleine lune suivant l’équinoxe de printemps. (A l’équinoxe, le jour et la nuit sont d’égale longueur ; cela se produit deux fois par an : une fois au printemps et une fois en automne.)
Maintenant, une réponse plus longue. On peut déduire du Nouveau Testament que la mort et la résurrection de Jésus ont eu lieu à l’occasion de la célébration de la Pâque juive. D’après les évangélistes Mathieu, Marc et Luc, la Dernière Cène de Jésus fut un repas pascal. D’après l’évangéliste Jean, Jésus est mort le jour de la Pâque juive. Or, à l’époque, cette fête était célébrée, conformément à la prescription biblique, « le premier mois, le quatorze du mois » (cf. Lévitique 23,5 ; Nombres 28,16 ; Josué 5,11). Les mois juifs commençaient toujours à la nouvelle lune, ce qui signifie que le quatorzième jour était le jour de la pleine lune. Le premier mois de l’année juive étaient le mois de Nisan, qui commençait avec la nouvelle lune du printemps. En d’autres termes, la Pâque était célébrée lors de la première pleine lune suivant l’équinoxe de printemps, et c’était donc une fête variable.
Ainsi que l’indiquent des sources anciennes, cela a eu pour conséquence que, dans les premiers temps, les chrétiens ont célébré leur fête de Pâques à des dates différentes selon les régions. Dès la fin du 2e siècle, il y avait des Eglises qui célébraient Pâques le jour de la Pâque juive, même si ce n’était pas un dimanche, alors que d’autres la célébraient le dimanche suivant. A la fin du 2e siècle, il y avait quatre méthodes pour calculer la date de Pâques. C’est en 325 que le Concile de Nicée a tenté de déterminer une solution unique qui maintiendrait la relation avec la date de la Pâque juive telle que célébrée à l’époque de Jésus. Et c’est ainsi que la date de Pâques est finalement devenue une date variable.
Comment calcule-t-on depuis lors la date de Pâques ?
Réponse :
En 325, le Concile de Nicée a fixé la règle suivante pour le calcul de la date de Pâques : cette fête doit être célébrée le premier dimanche après la première pleine lune suivant l’équinoxe de printemps.
Pourquoi, malgré la règle générale fixée par Nicée, les chrétiens célèbrent-ils la résurrection de Jésus Christ à des dates différentes ?
Réponse :
Il faut d’abord noter que, même après le Concile de Nicée, des différences ont subsisté sur la date de Pâques parce que ce concile n’avait pas précisé la méthode à employer pour calculer le jour de la pleine lune ni celui de l’équinoxe.
La véritable difficulté qui est à la source de la situation actuelle est apparue au 16e siècle lorsque le calendrier julien, en vigueur depuis l’an 46 avant Jésus Christ, fut remplacé par le calendrier grégorien. Il fallut un certain temps pour que tous les pays adoptent ce calendrier (la Grèce ne le fit qu’au début du 20e siècle !). Mais, aujourd’hui encore, les Eglises orthodoxes continuent à utiliser le calendrier julien pour calculer la date de l’équinoxe et celle de la pleine lune qui suit. C’est pour cela qu’elles arrivent à une date de Pâques différente.
Quelle fut donc la raison de la réforme grégorienne du calendrier ? Etait-elle nécessaire ?
Réponse :
La réforme du calendrier réalisée par le pape Grégoire XIII s’imposait parce que le calendrier julien utilisé à l’époque était en retard par rapport à la réalité astronomique. En d’autres termes, le calendrier julien prévoyait bien l’équinoxe de printemps au 21 mars sur le papier mais en réalité, du point de vue astronomique, cet équinoxe avait déjà eu lieu plusieurs jours auparavant, pour une raison simple mais fondamentale.
L’année astronomique, c’est-à-dire le temps que met la terre pour faire le tour complet du soleil, n’est pas de 365 jours exactement : il faut y ajouter 5 heures, 48 minutes et 46 secondes. Mais, pour la vie quotidienne, il était nécessaire de diviser l’année en parties égales ; aussi a-t-il fallu, pour résoudre ce problème, ajouter les années bissextiles.
Quelle est la différence entre le calendrier julien et le calendrier grégorien ?
Réponse :
La différence entre les deux calendriers tient précisément à la manière dont on résout ce problème. Le calendrier julien le faisait en ajoutant un jour intercalaire tous les quatre ans. Mais, avec cette méthode, le calendrier julien était plus long de 11 minutes et 14 secondes que la durée réelle que met la terre pour faire le tour complet du soleil. De ce fait, au bout de 128 ans, il y a une différence d’un jour entre l’année astronomique et le calendrier calculé de cette manière. Le véritable équinoxe, par exemple, se produit alors un jour plus tôt que ne l’indique le calendrier. Le calendrier grégorien a voulu corriger cela en raccourcissant l’année calendaire moyenne. La règle qui y fut introduite était la suivante : s’écartant du calendrier julien, il fut décrété qu’il n’y aurait pas de jour intercalaire les années dont le chiffre, sans reste, peut être divisé par 100, mais pas par 400. Ayant ainsi réduit le nombre des années bissextiles, le calendrier grégorien est plus proche de la réalité astronomique que le calendrier julien, bien qu’il ne soit pas non plus absolument « exact » : mais la différence entre la réalité astronomique et la date du calendrier n’est plus ici que de 26 secondes. Pour arriver à une différence d’un jour, il faut alors 3600 ans. Présentement, le calendrier julien « retarde » de 13 jours par rapport au calendrier grégorien ; en 2100, ce « retard » sera de 14 jours. Cela signifie que la date de l’équinoxe, qui est toujours fixée au 21 mars et dont dépend la date de Pâques, tombera, au calendrier julien, le 3 avril du calendrier grégorien.
Y a-t-il donc toujours une différence de deux semaines entre les deux dates ?
Réponse :
Non. La différence entre les deux dates de Pâques varie d’une année à l’autre ; elle peut aller jusqu’à cinq semaines. Outre le fait qu’il y a une différence de 13 jours entre les deux calendriers pour la date de l’équinoxe, il faut également considérer la date de la pleine lune. En effet, si la pleine lune tombe dans les 13 jours de différence entre le calendrier julien et le calendrier grégorien pour la date de l’équinoxe, la date de Pâques tombe plus tard chez les orthodoxes.
A cela vient s’ajouter une autre difficulté : outre l’équinoxe, le soleil et la lune jouent aussi un rôle. Pour calculer la date de la pleine lune, le calendrier julien applique ce qu’on appelle le cycle métonien (cycle selon lequel les phases de la lune se reproduisent à la même date tous les 19 ans). Mais comme ce calcul n’est pas non plus tout à fait exact du point de vue astronomique, cela entraîne des décalages. Lorsque ceux-ci viennent s’ajouter à la différence entre l’équinoxe julien et l’équinoxe grégorien, il peut alors arriver que la date de Pâques tombe jusqu’à cinq semaines plus tard chez les orthodoxes que chez les occidentaux.
En outre, la règle de Nicée contient une autre disposition à laquelle les orthodoxes accordent une grande importance. Il est dit en effet qu’on ne doit pas célébrer Pâques « avec » (grec : « méta ») les juifs. Certes, les exégètes actuels ne savent pas très bien quel était le sens exact de cette disposition ; le fait est néanmoins que, pour les orthodoxes, la fête de Pâques ne peut pas tomber à la même date que la Pâque juive. Lorsque cela se produit, elle reportée d’une semaine.
Quand les deux dates de Pâques coïncident-elles ?
Réponse :
Les deux dates coïncident lorsque la pleine lune qui suit l’équinoxe de printemps se produit tellement tard qu’elle correspond, aussi pour le calendrier julien, à la première pleine lune qui suit le 21 mars. Cela se produit de façon irrégulière. Ces dernières années, cette occurrence a été relativement fréquente : en 2001, en 2004 et en 2007. Pour ce qui est des prochaines années, cela se reproduira en 2010, en 2011, en 2014 et en 2017 ; mais ensuite, il faudra attendre relativement longtemps pour que les deux dates coïncident : ce ne sera qu’en 2034.
Mais pourquoi alors certaines Eglises orthodoxes célèbrent-elles Noël à la même date que les Eglises occidentales ?
Réponse :
Dans toutes les Eglises, Noël est une fête fixe et, sauf chez les Arméniens, elle est fixée au 25 décembre. Mais comme l’Eglise orthodoxe russe, l’Eglise orthodoxe serbe, le Patriarcat orthodoxe grec de Jérusalem et l’Eglise orthodoxe de Géorgie suivent le calendrier julien, ils célèbrent en fait Noël le 7 janvier selon le calendrier grégorien. L’Eglise orthodoxe grecque, l’Eglise orthodoxe bulgare, le Patriarcat d’Antioche, le Patriarcat d’Alexandrie et l’Eglise orthodoxe roumaine suivent le calendrier grégorien (sauf pour calculer la date de Pâques) et célèbrent donc Noël à la même date que l’Eglise occidentale. L’Eglise apostolique arménienne est la seule à avoir conservé l’ancienne date de la fête de Noël : le 6 janvier ; le baptême de Jésus est également célébré à cette date.
Que fait-on pour essayer d’unifier les deux dates de Pâques ?
Réponse :
Il y a longtemps qu’on s’y efforce, et les travaux se poursuivent. Pour différentes raisons, cette question a été reprise surtout depuis le début du 20e siècle. En 1902, le patriarche Joachim III de Constantinople a lancé une discussion au sein des Eglises orthodoxes pour essayer d’arriver à une plus grande unité entre chrétiens.
Lorsque, en 1923, le parlement grec a adopté le calendrier grégorien, un conflit s’est produit entre l’Eglise orthodoxe et l’Etat. C’est en particulier pour cette raison que fut convoqué, en mai 1923, un congrès panorthodoxe qui a révisé le calendrier julien pour le faire correspondre plus exactement à la réalité astronomique. Selon ce calendrier dit « mélitien », l’année n’est plus que de deux secondes plus longue que l’année solaire astronomique ; c’est au bout de 45 000 ans seulement qu’il y aura un écart d’une journée. En outre, les calculs sont faits à partir de Jérusalem et non de Greenwich. C’est pourquoi ce calendrier est le plus exact de tous à ce jour. Mais son introduction a provoqué des divisions au sein des Eglises orthodoxes, notamment dans l’Eglise orthodoxe grecque et l’Eglise orthodoxe roumaine. Depuis lors, cette question revient régulièrement à l’ordre du jour des conférences panorthodoxes.
Parallèlement, la discussion a été relancée en dehors des Eglises : dans la société civile, on a recherché un calcul plus simple et plus raisonnable. En 1928, le parlement britannique a adopté la « loi de Pâques », qui avait précisément pour objet de fixer la célébration de Pâques à un dimanche bien précis, à savoir le dimanche qui suit le deuxième samedi d’avril. Mais cette loi ne devait entrer en vigueur que lorsque toutes les Eglises chrétiennes auraient adopté cette solution à l’unanimité.
Dès 1923, la Société des Nations avait soulevé cette question et l’avait transmise à la « Commission technique consultative pour les communications et les transports ». Celle-ci voulut introduire un nouveau calendrier valable pour le monde entier et qui aurait divisé l’année en mois de longueur égale, ce qui aurait eu pour conséquence que, pour compenser la différence de longueur de l’année, il aurait fallu introduire un ou deux jours en plus du rythme hebdomadaire de 7 jours. Pour la date de Pâques, la Commission proposa de reprendre la solution britannique. On demanda leur avis aux Eglises. En réponse à cette enquête, la plupart des Eglises protestantes firent savoir, par l’intermédiaire du Conseil chrétien universel du christianisme pratique, qu’elles approuvaient l’idée d’une date fixe pour Pâques. Le Patriarcat oecuménique de Constantinople répondit que « l’Eglise orthodoxe préférerait un calendrier qui maintiendrait la continuité de la semaine », mais qu’elle pourrait envisager une date fixe de Pâques, à la condition qu’il s’agisse d’un dimanche et que toutes les Eglises chrétiennes soient d’accord. L’Eglise catholique romaine répondit d’abord que seul un concile oecuménique pouvait régler cette question. Quelques années plus tard, elle donna une réponse catégoriquement négative.
Ces tentatives, qui furent reprises par l’ONU en tant que successeur de la Société des Nations, finirent par échouer complètement en 1955 lorsque les Etats-Unis rejetèrent l’idée d’un nouveau calendrier, craignant les réactions négatives de la population pour des raisons religieuses.
La situation ne commença à se modifier à nouveau qu’après le Concile Vatican II qui, dans sa Constitution sur la Sainte Liturgie, a déclaré que l’Eglise catholique romaine « ne s’oppose pas à ce que la fête de Pâques soit fixée à un dimanche déterminé dans le calendrier, avec l’assentiment de ceux à qui importe cette question », c’est-à-dire si toutes les Eglises peuvent se mettre d’accord sur une solution commune. C’est pourquoi le Conseil oecuménique des Eglises a repris cette question et a procédé à une enquête parmi ses Eglises membres entre 1965 et 1967. Il est apparu que toutes les Eglises étaient prêtes à célébrer la fête de Pâques à une date commune. Mais si la majorité des Eglises occidentales préfèrent une date fixe, les Eglises orthodoxes préféreraient une date commune variable selon la règle de Nicée. Puis, en 1975, cette question fut mise à l’ordre du jour de l’Assemblée du COE à Nairobi, l’Eglise catholique romaine ayant demandé au COE, à cette occasion, si on ne pouvait pas entreprendre quelque chose en commun sur cette question. Une seconde enquête auprès des Eglises membres confirma le résultat de la première. L’Assemblée déclara clairement qu’une décision ne pouvait être prise que par les Eglises elles-mêmes et non par le COE. Elle ne jugea pas utile de faire une proposition spécifique à ce stade, mais émit simplement le voeu que le travail se poursuive.
C’est alors que, lors de leur première Conférence panorthodoxe préconciliaire, en 1976, les Eglises orthodoxes décidèrent de tenir une réunion dès que possible. Celle-ci eut lieu en 1977 à Chambésy. Il y fut traité en priorité du problème pastoral que poseraient d’éventuelles scissions provoquées par l’abandon de la règle de Nicée. Cette position fut réitérée lors de la deuxième Conférence préconciliaire de 1982, et cette révision fut repoussée à une date plus appropriée, conforme à la volonté de Dieu.
Au COE, cette question ne fut reprise qu’en 1997. Sur mandat du Comité exécutif, les deux équipes « Culte et spiritualité » et « Foi et constitution » organisèrent un colloque à Alep (Syrie). A cette occasion fut élaborée une proposition concrète qui peut se résumer à ceci : conserver la règle de Nicée mais, pour calculer le jour de l’équinoxe et de la pleine lune, s’appuyer sur des données astronomiques exactes, qu’on peut mieux calculer aujourd’hui qu’autrefois.
Pourquoi cette solution n’a-t-elle pas encore été traduite dans les faits ?
Réponse :
Les orthodoxes en reviennent toujours aux arguments avancés en 1977 et 1982 lors de leurs « conférences préconciliaires ». Le fait est que, pour les Eglises qui suivent le calendrier grégorien, le recours au calcul astronomique n’entraîne guère de différence. Le problème tient à ce que, par le passé, les orthodoxes ont déjà fait de douloureuses expériences de schismes provoqués par des réformes du calendrier, aussi sont-ils devenus très prudents. Par contre, les occidentaux ne sont guère disposés à adopter la proposition visant à reprendre la date orthodoxe de Pâques.
Source : © 2007 et 2011 Conseil oecuménique des Eglises