Après la rupture de la trêve à Gaza.

Nous relayons de la documentation à propos de la situation à Gaza, en particulier des textes diffusés par les Amis de Sabeel France, notre partenaire.

Rupture de la trêve à Gaza : la France et l’UE doivent exiger un cessez-le-feu immédiat.

Signataires :
Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, ActionAid France, AJPF, les Amis de Sabeel France, Association France Palestine Solidarité, CCFD-Terre solidaire, CRID, la Cimade, Culture de Palestine, Enfance Réseau Monde / Services, Humanity & Inclusion – Handicap International, Ligue des droits de l’Homme, Médecins Sans Frontières France, Mouvement de la paix, MRAP, Réseau Euromed France.

16 organisations de la société civile appellent la France et l’Union européenne à exiger un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza, la reprise de l’aide humanitaire et la libération des otages.

Après la reprise des bombardements massifs par l’armée israélienne mardi 18 mars, qui ont fait au moins 413 morts dans la bande de Gaza, 16 organisations de la société civile appellent la France et l’Union européenne à exercer une pression diplomatique en vue d’un cessez-le-feu immédiat, la reprise de l’aide humanitaire, le rétablissement de l’eau et de l’électricité, la libération des otages et plus généralement le respect du droit international humanitaire dans la bande de Gaza.

Ces bombardements sont les plus importants depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 19 janvier dernier. Selon le ministère de la santé de la bande de Gaza, la majorité des victimes de ces bombardements sont des femmes et des enfants, et des centaines de personnes ont été blessées, dont des dizaines sont dans un état critique. Mercredi 12 mars, l’OMS estimait que 48 524 personnes avaient été tuées et 111 955 blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023.La rupture du cessez-le-feu intervient alors que la situation humanitaire dans la bande de Gaza est catastrophique après quinze mois de bombardements israéliens incessants entre octobre 2023 et janvier 2025, et alors qu’Israël bloque toute entrée d’aide humanitaire depuis le 2 mars 2025. Selon le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), plus de 92 % des habitations sont détruites ou endommagées. 92 % des enfants de 6 à 23 mois, ainsi que les femmes enceintes ou allaitantes, sont en état de malnutrition. Seulement 60 % des hôpitaux sont fonctionnels, dont un seul totalement. Entre 12 000 et 14 000 patients, dont 4 500 enfants, nécessitent une évacuation médicale immédiate. 1 875 000 personnes sont à la recherche d’un refuge d’urgence.

Le 26 janvier 2024, la Cour internationale de Justice a ordonné à Israël de s’abstenir de commettre des actes constitutifs du crime de génocide, et de prendre des mesures immédiates et efficaces pour permettre la fourniture des services de base et de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza. La Cour a également appelé à la libération immédiate et inconditionnelle des otages. Nos organisations rappellent que les Etats tiers ont la responsabilité de faire respecter le droit international.

Télécharger ici le texte pour diffusion.

Contacts presse : Pierre Motin, Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, p.motin@plateforme-palestine.org, 07 66 15 39 26

Lettre ouverte de Mairead Maguire, Prix Nobel de la Paix 1976
en faveur des enfants palestiniens de Gaza

Pour les enfants palestiniens de Gaza et tous les enfants qui partout dans le monde sont victimes de la violence de la faim et de la guerre, Mairead Maguire entame un jeûne. Elle appelle à “s’unir pour jeûner et prier, solidairement, pour un monde vivable pour tous nos enfants, un monde fondé non sur les tueries mais sur la paix et la justice. Cela est possible, et cela commence là où nous enseignons et vivons la science de la paix et non celle de la guerre.”

Mairead Maguire, née Corrigan le 27 janvier 1944 à Belfast, est une militante pacifiste nord-irlandaise, lauréate du prix Nobel de la paix 1976.

Télécharger ici le texte pour diffusion.

Fin de l’occupation du territoire palestinien par Israël : la France doit agir !

Une pétition lancée par l’AFPS, ASSOCIATION FRANCE PALESTINE SOLIDARITÉ

Le 27 février 2025, elle a été adressée à François Bayrou, Premier ministre de la France, à l’initiative de la Ligue des droits de l’Homme, de la Fédération internationale des droits humains et de l’Association France Palestine Solidarité.

Le 18 septembre 2024, l’Assemblée générale des Nations unies adoptait par 124 voix, dont celle de la France, une résolution de la plus haute importance concernant l’occupation et la colonisation israélienne de la Palestine. Elle rappelle que la colonisation est un crime de guerre et qu’Israël doit y mettre fin dans un délai d’un an, soit le 18 septembre 2025 au plus tard.

Plus de cinq mois après le vote de cette résolution, la France n’a toujours pas pris la moindre mesure pour se conformer à cette résolution.

Lien vers la pétition

Fragilisé mais pas vaincu, le Hamas reste une menace pour Israël

Cet article de Nidal al-Mughrabi et Emily Rose pour Reuters, le 21/03/25, évalue les rapports de force au moment où s’intensifient les bombardements israéliens sur Gaza.

“Israël a porté un coup sévère au Hamas en tuant son chef de gouvernement mardi [18 mars 2025] dans la bande de Gaza, mais cette nouvelle attaque ne devrait pas empêcher le groupe palestinien de gouverner ni de poursuivre le combat, estiment des sources israéliennes et palestiniennes.”

Voir la totalité de l’article.

Une manifestation de la population contre le gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas

Des Palestiniens scandent des slogans anti-Hamas lors d’une manifestation à Gaza pour demander la fin de la guerre avec Israël après que l’armée israélienne a repris ses bombardements intensifs sur Gaza après près de deux mois de trêve. “Nous ne voulons pas du Hamas ! Nous sommes fatigués… Épuisés !” déclarent les manifestants, implorant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu “d’arrêter la guerre contre les enfants” de Gaza.

Voir la vidéo

Retour à l’accueil