La résistance populaire non-violente en Palestine en 2010

Un mouvement en développement Alors que les media parlent essentiellement de violence lorsqu’il s’agit du conflit israélo-palestinien, on ne connaît guère le mouvement de résistance populaire non-violent en Palestine, pourtant en plein essor. Apparu en 2003 à Mash’a puis à Budrus, localités située au nord-ouest et à l’ouest de Ramallah, il a été popularisé à partir de 2005 grâce au dynamisme créatif et à l’ampleur de vue (cf. l’organisation chaque année d’une conférence internationale) du comité populaire de Bil’in, où le tracé initial du mur conduisait à 60 % l’annexion des terres commencée bien antérieurement.

En 2010, 19 comités de résistance populaire1 se coordonnent (ils étaient 3 en 2008, 11 en 2009 à le faire) et Moustapha Barghouti, dirigeant d’un parti politique palestinien, a parlé lors de la dernière conférence internationale de Bil’in, d’actions de résistance hebdomadaires dans 45 endroits différents. 1000 à 2000 personnes participent chaque semaine à ces actions (chiffres de 2009). Les manifestations à Jérusalem contre la colonisation du quartier de Cheikh Jarrah ont réuni jusqu’à 3000 personnes. Plus de 5000 personnes ont participé à une manifestation dans la ville de Beit Ummar (entre Hébron et Béthléem) en mars 2010. Lire la suite de l’article publié par Erik LALOY (Groupe de Travail AFPS de Soutien à la Résistance Populaire) Association France Palestine Solidarité 21 ter rue Voltaire 75011 PARIS 01 43 72 15 79 http://www.france-palestine.org/

Lire aussi l’article de 2005 de Christiane Gillmann, membre du réseau Chrétiens de la Méditerranée, sur le combat si particulier des habitants de Bil’in qui a tenu tant d’années et surtout que d’autres villages ont rejoint.